Exposition Ayuko Miyakawa & Hélène Lopez

Exposition de 02 avril au 02 mai 2015

vernissage jeudi 02 avril

Ayuko Miyakawa
Calligraphe « kei-An » La voie de l’abricotier est née à Tokyo. Très tôt passionnée par la voie de l’encre, elle étudie cet art millénaire avec sa mère qui fut son maître.
Depuis son arrivée en France, après un passage par les beaux-arts, elle se lance dans la peinture et participe à plusieurs expositions d’artistes dans l’Aude, Midi-Pyrénées ainsi qu’en Guyane.
Installée au cœur du Cabardès, elle enseigne de la calligraphie japonaise et peint à l’encre de chine. Au cœur de la culture Japonaise, entre tradition et abstraction, l’encre se déploie avec fluidité.
  Maîtrisantla technique classique de la calligraphie Ayuko Miyakawa s’est émancipée depuis années vers des horizons plus contemporains. Le trait, la trace, les nuances de gris n’ayant plus de secrets pour elle ; moyens qu’elle utilise pour nous amener vers des espaces intérieurs, exploration de chemins spirituels propre à la culture orientale.
Elle anime également plusieurs stages et ateliers de façon régulière dans le Moulin à Papier de Brousses depuis 2005.
En 2013 elle réalise une performance sur une feuille géante du moulin sur les bords de la Dure, en 2014 elle participe également à une œuvre géante collective avec des artistes peintres. Elle a présenté cet été une performance sur le thème de l’amour, accompagnée par la voix et l’accordéon d’un groupe de musiciens japonais.
La calligraphie japonaise est le souffle et le geste pour former une écriture imagée pleine de poésie. L'écriture japonaise et ses signes tracés par le pinceau sont intrinsèquement liés aux mouvements du corps et au souffle du calligraphe


Hélène Lopez
Artiste pluridisciplinaire. Dessins automatiques, tableaux mouvants projetés en direct, photomontages en relief, fabrications de couleurs végétales, photographies macro, installations organiques in situ, structures tentaculaires et itinérantes de rues, carnets de recherches, poésies, éditions et animations numériques.
En jouant de l’instant présent à travers tous ces media, elle s’émerveille en improvisant avec les processus issus des transformations des matières organiques, matérielles, relationnelles et spirituelles.
L’exposition à l’Espace d’Art des Carmes se concentre sur deux de ces disciplines ; le dessin automatique et le photomontage.
Le dessin, la performance et autres actes créateurs sont pour elle, des événements propres. Elle ne prépare rien à l’avance. Elle agit en fonction de ce qui se passe. Elle médite dans l’action. Elle est face à un miroir, l’œuvre est une photographie de ses profondeurs irraisonnées. Ses productions existent d’un aller-retour entre conscient et inconscient. Sous ses yeux vivent des paysages immersifs, des images projectives, des histoires fabulées. Le figuratif et l’abstrait sont indissociables.
Pour le dessin elle utilise le minimum : papier, plume et encre. Ce qui l’intéresse dans ce minimalisme, c’est que la plume et l’encre inscrivent sensiblement son mouvement et impriment tel un sismographe, ses flux intimes, sans superflu. A la fois dessin onirique et organique, les taches et les traits se déploient sur la feuille librement, passant de la spontanéité à une forme de construction mentale, arrivant à conjuguer l’essence humaine et végétale et mettant en forme le souffle de la vie.
Pour le photomontage, elle utilise des images du quotidien qu’elle détourne pour fabriquer ses propres images qui sont pour elle des supports oniriques, évoquant parfois une mythologie personnelle.
EXPOSITION « SOLEILS »